Notre série « 6 questions posées à… » commence par un métier qui ne nous vient pas en premier à l’esprit quand nous pensons à ENGIE et au secteur de la construction : l’assistance de direction régionale. Jolanda Zenger, Assistante de la Direction régionale Suisse centrale, nous donne un aperçu de son travail. Portrait Jolanda Zenger
Comment se passe le travail quotidien d’une assistante de direction régionale ?
Le directeur régional est mon organe supérieur direct . Ses tâches passent toujours en premier, qu’il s’agisse de la correspondance, des rendez-vous avec des architectes, du suivi des offres ou encore de l’organisation d’événements, pour la clientèle comme pour le personnel .
Concernant le chiffrage, j’aide à l’établissement et à l’envoi des soumissions .
Pour tous les autres départements, comme Technique du bâtiment, Service et Building Services, j’assiste les clients et les visiteurs à leur arrivée et veille à ce que notre réception fasse toujours une bonne impression, que tous les membres du personnel puissent tirer leur café . Je veille aussi à ce que le réfrigérateur ne reste pas vide .
Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre métier ?
Aucun jour ne se ressemble, car j’assiste tous les départements . Vite une lettre ici, vite une mise au clair là, ailleurs il faut encore établir une documentation . Le matériel bureautique est en fin de stock, il faut d’urgence se procurer quelque chose . Cette diversité d’action est passionnante et très alternée et rend mes journées de travail fort intéressantes .
Où se situe à votre avis le plus grand défi ?
Maîtriser la gestion du temps, ne manquer ni oublier même aucune affaire importante impactant les délais .
Quel est le profil d’une bonne assistante ?
Se mettre à la place des employés et des clients . Dans ce domaine, je tiens toujours à offrir un bon service convenable, personnellement ou au téléphone . Noter ce qui est demandé sur le moment et prendre le temps de répondre à la demande et aux préoccupations de la personne concernée .
Comment devient-on assistante de direction régionale ?
J’ai fait un apprentissage commercial de 3 ans dans une entreprise spécialiste de machines graphiques . À 24 ans, j’ai donné naissance à mon premier fils, à partir de là, je n’étais « plus que » mère de famille au foyer, ce qui était courant à l’époque . Puis sont nés encore ma fille et mon second fils, et je ne tardais pas à diriger en temps partiel, à domicile, une agence de caisse d’assurance maladie pendant 2 à 3 ans . À l’entrée de mon plus jeune au jardin d’enfants, je travaillais à un taux d’emploi de 30 % dans un centre d’appels avant d’être nommée plus tard responsable d’équipe . Au bout de 10 ans presque, je changeais pour rejoindre une société de meubles où j’étais employée à 50 % comme assistante de la directrice de la société pendant 15 ans .
Au départ à la retraite de la directrice, je devais chercher un nouvel emploi . Après un court détour par le secteur de l’informatique, j’eus la grande chance, il y 10 ans de cela, de poser candidature chez ENGIE (anciennement Cofely) . Le feeling avec Daniel Gut et toute l’équipe concordait immédiatement et j’y ai ma place .
En quoi la crise sanitaire du coronavirus a changé votre travail ?
Tout est devenu beaucoup plus fastidieux et incertain, qu’il s’agisse des règles de sécurité ou de la planification des visites et des événements . Le télétravail apporte sûrement des assouplissements avant tout pour les séances de réunion et les entretiens . Au détriment de l’échange personnel direct, on « ressent » moins les gens .